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« L’art nouveau du portrait en médaille »  

 

Née peu avant 1400, la médaille va connaître une extraordinaire diffusion en Italie du Nord et à Naples à partir des années 1430-1440, une diffusion plus modeste, mais indépendante, en France dès la dernière décennie du règne de Charles VII. Les métiers même sont différents : branche de la sculpture et de la fonte des petits bronzes à partir d’un modelage en cire chez ses maîtres italiens (Pisanello, Matteo de’ Pasti), de l’orfèvrerie et de la gravure de coins pour la frappe en métal précieux dans les ateliers monétaires français. De rares médailles italiennes relèvent aussi de ce type, ainsi celle du pape Paul II inspirée d’un dessin de Fouquet. Ces traditions techniques définissent une esthétique : haut relief et goût du portrait qui s’inspire volontiers des sesterces de l’Empire romain contre compositions héraldiques finement gravées du monnayage gothique. […]

 

I. Villela-Petit, « L’art nouveau du portrait en médaille », dans le catalogue d’exposition France 1500 : Entre Moyen Age et Renaissance, sous la direction de G. Bresc-Bautier, T. Crépin-Leblond, E. Taburet-Delahaye et M. Wolff (Paris, Grand Palais, 6 octobre 2010 – 10 janvier 2011).

RMN - ISBN : 978-2-7118-5824-8

Voir aussi : « Le portrait armorié dans les médailles françaises du XVe siècle »

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