Don Rothschild 1935
Le 23 juillet 1934, peu avant la mort d’Edmond James de Rothschild, survenue le 2 novembre, son épouse, née Adelheid von Rothschild (1853-1935), offrit au département des Monnaies, Médailles et Antiques une collection riche de mille deux cent huit monnaies et médailles. Exclusivement centrée sur le numéraire d’or, ce don exceptionnel a fait l’objet d’un inventaire particulier rédigé par André Blum et Jean Babelon. Il recense des monnaies gauloises, romaines, byzantines, des monnaies et des médailles modernes, ainsi qu’un ensemble de cent soixante-quatre faux exécutés au XIXe siècle par le célèbre faussaire Carl Wilhelm Becker.
M. Amandry, M. Avisseau-Broustet, D. Hollard, C. Morrisson, J. Olivier et I. Villela-Petit, « Monnaies et médailles à la Bibliothèque nationale, 1935 », dans P. Prevost-Marcilhacy éd., Les Rothschild. Une dynastie de mécènes en France, Paris, 2016, vol. III, p. 218-221 et p. 427-430.
Éditions du Louvre / BNF / Somogy - ISBN : 9782757202128
Le métal pétrifié
Quand on chemine dans l’étroite rue Vivienne, il faut lever la tête pour les apercevoir. Au premier étage du pavillon central du bâtiment Vivienne, composant le quart nord-est du quadrilatère Richelieu, cinq médaillons larges de 80 cm ornent les clefs des hautes fenêtres. Cinq autres médaillons ont été sculptés côté jardin. Ces sculptures signalent la présence du département des Monnaies, Médailles et Antiques, autrefois appelé « Cabinet des médailles ».
J. Olivier, D. Hollard et I. Villela-Petit, « Le métal pétrifié. Les médaillons de la façade du Cabinet des médailles », Revue de la BnF, 2018, n° 56, p. 164-173.